Vous ne verrez peut-être d’abord pas sa tête ! Bien adapté aux lagunes et étangs saumâtres, où l’eau ne dépasse pas un mètre de profondeur, cet oiseau emblématique et improbable se nourrit la tête à l’envers en filtrant la vase sous l’eau à la recherche de petits invertébrés, dont les Artemias qui lui procurent sa couleur rose. Les jeunes Flamants n’ayant pas encore accumulé ces pigments spécifiques sont blancs. Sa population, autrefois incertaine et erratique, a bien progressé depuis les années 1960, grâce aux efforts entrepris pour encourager la nidification en Camargue. Les individus que vous pourrez observer ailleurs sur le littoral méditerranéen, et notamment sur Thau, ne viennent que pour s’alimenter. Si beaucoup de Flamants continuent de migrer vers l’Afrique à l’automne, un nombre croissant passe l’hiver dans notre région.
Espèce classée Natura 2000