Plus fréquent autour des étangs méditerranéens que partout ailleurs en France, cet oiseau insectivore et thermophile cherche des plans d’eau avec roseaux dès son retour d’Afrique à la fin du mois d’avril. Une fois les couples formés, la femelle construit le nid accroché aux roseaux. Une coupe tissée, deux fois plus profonde que large, est placée là où la roselière s’ouvre au plan d’eau. Dès l’éclosion des 4 ou 5 œufs, les jeunes grandissent vite et se nourrissent eux-mêmes dès l’âge de trois semaines.
L’observation est parfois difficile, tant son plumage est discret. On la détecte à sa voix rauque qui porte jusqu’à 1 km, et qui sert d’outil de défense du territoire, les mâles refoulant leurs concurrents ou d’autres espèces d’oiseaux qui s’y aventurent. La densité des nids est variable, car certains mâles sont polygames.