Depuis longtemps, la chasse printanière qu’elle mène aux chenilles attire l’attention des arboriculteurs. Ils lui pardonnent en contrepartie les quelques bourgeons qu’elle aurait consommés en fin d’hiver. Aujourd’hui, on lui construit des nichoirs au milieu des vergers et des pinèdes pour lutter biologiquement contre les insectes ravageurs de feuilles (notamment la processionnaire du pin). À l’automne, elles deviennent plus grégaires et glanent en groupe graines et fruits. En hiver, les charbonnières sédentaires de la région partagent le territoire avec les hivernants (les mésanges de montagne) et s’aventurent plus près des jardins des humains.